Contact : arnaud.bodaire@gmail.com

MACParis Printemps 2022

Le salon MACparis 2022 en vidéo : le salon d’art contemporain revient pour une grande saison printanière.

Bastille Design Center
Du 7 au 12 juin 2022
M° Richard-Lenoir (5)
mar. 14h-20h, mer au sam 11h- 20h et dim. 11h-19h
Entrée libre

Cette année encore, macparis et son édition printanière reviennent pour le plus grand plaisir de tous les acteurs de l’art ici sur les 3 étages du Bastille Design Center, en plein cœur de Paris.  Et pour cette rencontre culturelle exceptionnelle, 20 artistes ont été sélectionnés parmi 2000 candidatures, pour nous offrir un florilège grandiose, symbole de toute la diversité de la scène contemporaine. Après plusieurs années de bouleversements artistiques, sociaux, politiques, la thématique mise en avant par ces artistes n’est autre que la question du « retour à la normale ». Qu’est-ce qui a changé dans notre monde ? Tout ou presque. Les récifs affranchis de Jonathan Bablon semblent crier haut et fort leur hybridité, mi animales, mi végétales, des statues fossilisées, sortes de mutantes aux couleurs chatoyantes ; belles, mais impossibles. Face à lui s’exposent les œuvres hyperréalistes de Constance Beltig, qui perturbe nos repères avec ses dessins immenses, d’une infinie précision, reproduisant fidèlement des images numérisées, mêlant la main à la machine. D’autres préfèrent puiser dans leur quotidien pour inventer un nouveau langage comme Arnaud Bodaire qui nous invite à lire ses œuvres comme des rébus, à la manière d’images sur des miroirs qui nous renvoient à nos propres questionnements. Aude Borromée métamorphose la matière, tordant les grillages, les plongeant dans des bains de pigments, jusqu’à transfigurer ses supports dans des sculptures de dentelles délicatement puissantes.

Les objets sont ici détournés de leurs usages premiers, les objets du Quotidien non identifiables ou OQNI de Jeanne cardinal, les chutes de mélaminé de Léa Ducros, ou les structures en cire d’abeille de Véronique Roca et Max Lanci qui réinventent le jeu d’échecs en invitant le spectateur à prendre part au projet. Jeux de correspondance, chassés-croisés entre possible et impossible, illusions et faux-semblants, rien n’est ce qu’il semble être. Le visiteur se retrouve sollicité pour prendre part au décryptage, ressentir les œuvres, les écouter, partager un moment hors du temps présent, en acceptant de mettre de côté ses repères. Le dessin prend vie sous les fils de Frédérique Gourdon, le mouvement des visiteurs se mue en une gigantesque fête électronique sous l’impulsion de Jean-Marie Lavallée, les peintures se transforment en obscurs contes de fées, les oursins deviennent des fleurs… Cette nouvelle édition a réussi son pari audacieux, proposer une exposition décalée, se détachant en tout point des carcans traditionnels de l’art, pour nous interroger autour d’œuvres innovantes et inédites, investies dans la réalité du monde.