Là où s’arrête la pluie, là où commence le vent
À travers ces deux sculptures sous forme de petites tables de nuit, je cherche à brouiller les pistes et tente de rendre poreuse la frontière entre l’intérieur et l’extérieur. En effet à travers ce titre qui évoque un lieu naturel en extérieur, ces assemblages se rapprocheraient plutôt de meubles appartenant à nos intérieurs, grâce à leur base proche du guéridon et leurs pieds à roulettes ou pas. Ces éléments contradictoires pour « Là où s’arrête la pluie, là où commence le vent » – la partie haute étant constituée d’un tronc en bois brut, d’un bloc en pierre et d’une flèche de portail – tentent d’abolir les limites entre notre monde domestique, façonné par la main de l’homme, et un monde naturel étranger.