Formes de vie – 2016
Jardin d’enfance et autres plantes carnivores.
Ensemble de structures métalliques autoportantes.
Renverser l’ordre des choses à travers le détournement. Comment détourner la fonction d’un outil pour lui assigner une nouvelle fonctionnalité. Alors que la lame de scie sert normalement à couper un objet en deux, dans ce nouvel usage sculptural elle va permettre d’unifier plusieurs éléments ensemble. Sa fonction d’usage originelle est effacée au profit d’une nouvelle esthétique qui lui permet d’assembler des éléments identiques entre eux, tout en créant des formes nouvelles et mouvantes, des «formes de vie». Ces dernières ne se sont pas dessinées à l’avance mais résultent uniquement des contraintes d’assemblages imaginées pour l’occasion. Ces installations aériennes se rapprochent du dessin dans l’espace et deviennent de véritables structures autoportantes dans la mesure où elles ont la particularité de faire disparaître le “socle” de la sculpture au profit de la “forme”. La flexibilité et la torsion, éléments constitutifs de ces assemblages, rendent ces formes aussi fragiles que légères. Capables de se mouvoir au moindre souffle ou au moindre contact extérieur, ces structures semblent bien vivantes.
Plante carnivore – H 164 x L 90 x P 90 cm
Le jongleur – H 156 x L 76 x P 76 cm
1 Plante carnivore – H 164 x L 90 x P 90 cm
5 Capside virale – H 54 X L 54 x P 54 cm
2 La feuille – H 150 x L 85 x P 96 cm
6 Drapeau – H 128 x L 60 x P 52 cm
3 Autre plante carnivore – H 134 x L 58 x P 58 cm
7 L’œil – H 122 x L 94 x P 94 cm
4 Le jongleur – H 156 x L 76 x P 76 cm
8 Autre plante carnivore – H 102 x L 95 x P 95 cm