Ces « attrape-rêves » s’accrochent de nos jours en bordure des fenêtres, là où le soleil apparaît à l’aube, pour permettre à la lumière du jour de brûler les mauvais rêves. Pour garder ce lien avec la lumière, j’ai choisi de travailler avec l’encadrement en fil de fer que l’on retrouve par exemple sur les abats-jours japonais en papier. Ainsi pour ce projet, cet élément devient ce qui structure et rattache l’ensemble des œuvres entre elles. De plus, cette armature, par sa fonction d’usage, facilite la mise en suspension des attrapes rêves dans l’espace.
Pour l’élaboration de ces derniers, j’utilise différents objets de récupération. Pour l’assemblage, j’utilise la tension et la suspension comme système de fixation. Je cherche également la métaphore du piège à travers l’esthétique et la symbolique des formes de certains objets.